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Bonjour

Voici le numéro juillet de mon bulletin mensuel!

Vive le mois de juillet, le mois des festivals ici au Canada! Il y en a pour tous, que ce soit le Stampede de Calgary, Caribana à Toronto, Shambhala à Salmo ou Juste pour rire à Montréal! Ou peut-être rêvez-vous d’évasion, et alors notre bulletin vous intéressera!

Ce mois-ci, nous abordons les résidences de vacances et les projets d’aménagement de cour arrière, qui sont des moyens de s’évader et se détendre.

Le fait intéressant du mois : L’ampoule électrique et l’insuline ont toutes deux été inventées en juillet (respectivement en 1874 et en 1922), et ce, ici même au Canada.

 

 

Vous rêvez d’une résidence de vacances?

Voici ce que vous devez savoir

 

Si vous envisagez d’acheter une résidence de vacances, il y a bien des facteurs à prendre en compte. D’abord, pensez à votre plan pour les 5 à 10 années à venir.

 

Est-ce qu’il vous permettra de bien profiter de votre résidence de vacances?

Avez-vous des objectifs financiers plus immédiats ou plus importants?

Que pourriez-vous faire d’autre avec le même investissement?

 

Si vous choisissez d’acquérir une résidence de vacances mais ne prévoyez pas la payer comptant, il faut ensuite voir comment vous la financerez. Voici des questions à vous poser :

  • Avez-vous économisé suffisamment pour une mise de fonds? Pour une deuxième propriété, il vous faudra de 5 à 20 % ou plus comme mise de fonds. Pensez qu’il vous faudra peut-être aussi des fonds pour d’autres frais, comme hivériser la propriété ou payer une assurance hypothécaire. 
  • Avez-vous les moyens de faire l’achat? Votre revenu doit être suffisant pour vous permettre d’assumer la dette supplémentaire. Calculez vos ratios d’amortissement de la dette pour voir combien vous pouvez y ajouter en tenant compte de votre situation. Vous pouvez utiliser la fonction test de résistance dans mon appli hypothécaire (hyperlien dans le courriel) pour voir à quel emprunt vous êtes admissible compte tenu de votre revenu. Ou vous pouvez simplement me demander, et je ferai volontiers les calculs pour vous.
  • Est-ce qu’un financement sera possible compte tenu du lieu de la propriété? Un prêt hypothécaire peut être refusé pour une propriété située dans un endroit isolé ou à l’extérieur du Canada, donc il se peut que vous deviez faire preuve de créativité.
  • Est-ce que ce sera une propriété occupée par le propriétaire ou une propriété de placement? Selon le cas, il y a des implications différentes pour le financement hypothécaire et pour la fiscalité.

Si vous considérez que vous êtes en bonne posture pour acheter une résidence de vacances, l’étape suivante est de choisir un lieu. Pensez aux facteurs suivants :

  • Développement actuel et futur de la région envisagée
  • Services municipaux disponibles
  • Moyens de transport pour aller et venir de la propriété
  • Valeur future de la propriété
  • Accessibilité selon les saisons

Autre aspect important au moment d’acheter une résidence de vacances, il faut penser à ce que vous en ferez quand vous n’y séjournez pas. Allez-vous la mettre en location? La ferez-vous soigner par un gestionnaire de propriétés? Quelles seront les conditions à remplir pour que les assurances de la propriété soient valides?

Si vous avez des questions après ce que vous venez de lire, communiquez avec moi! En tant que courtier hypothécaire à votre service, je peux vous aider à calculer vos ratios d’amortissement de la dette, déterminer quel emprunt vous pourriez obtenir et trouver des solutions de financement créatives si nécessaire. Nous pouvons examiner diverses options, comme une deuxième hypothèque ou une hypothèque inversée, pour vous permettre d’acquérir la propriété de vos rêves.

Avant d’envisager tout prêt supplémentaire, par exemple avec une deuxième hypothèque (ou même un refinancement), consultez-moi! Peu importe la raison pour laquelle vous envisagez une deuxième hypothèque, il est bon d’examiner votre situation financière pour déterminer quelle est la meilleure solution.
 

Projets d’aménagement de la cour arrière pour l’été

 

L’été passe si vite au Canada! Profitez-en au mieux en passant du temps dans votre espace extérieur. Que vous disposiez d’un petit patio ou d’un grand jardin, il y a bien des projets que vous pouvez entreprendre pour le rendre encore plus agréable. Voici quelques suggestions :

Pour un patio

  • Ajoutez au sol en béton des tuiles à l’allure d’herbe, de panneaux ou de bois (voici quelques options).

  • Installez un écran de cinéma déroulant (ou procurez-vous un écran portable), et avec un mini projecteur, vous pourrez regarder des films à l’extérieur.

  • Installez des jardinières qui s’accrochent à la balustrade, et cultivez des fines herbes.

  • Créez un air de fête en enroulant des feux scintillants autour de la balustrade.

  • Dotez-vous d’un petit barbecue pour savourer la saison et votre espace (vous pourriez trouver ce qu’il vous faut dans la Série Q de Weber).

Pour les petites cours

  • Prévoyez des jeux qui n’exigent pas beaucoup de place et qui se rangent facilement, comme le lancer de la hache ou un trou de mini-golf.

  • Achetez une lampe chauffante, à mettre près de vos chaises longues pour prolonger le plaisir même quand les soirées sont fraîches.

  • Construisez ou achetez une jardinière, et faites pousser des tomates, des concombres et autres petits légumes.

  • Confectionnez un bain d’oiseaux avec des articles de verre, comme un vase ou un plat, et un peu de super colle (vous avez peut-être déjà tout ce qu’il faut à la maison!). Voici comment faire!

Pour les grandes cours

  • Construisez un « chatio » (patio pour chats) où vos compagnons félins pourront profiter du plein air en toute sécurité.

  • Installez un foyer permanent avec des pierres, un pare-feu et même un dispositif anti-fumée comme ceci!

  • Recouvrez une aire de pavés ou de pierres pour prendre le repas et recevoir des invités en plein air.

Vous n’avez pas encore trouvé un projet qui vous inspire? Parcourez les idées que propose Home Depot, où vous trouverez les matériaux et les instructions nécessaires pour réaliser vos projets.

J’espère que vous pourrez passer beaucoup de temps à l’extérieur et profiter du beau temps. Au plaisir de vous retrouver ici en août!

 

Perspectives économiques, de Sherry Cooper 

 

Les données économiques canadiennes se sont révélées plus faibles que prévu depuis début mai. Pourtant, les marchés ne s’attendent pas à une nouvelle réduction de taux d’intérêt en juillet à moins que l’inflation fondamentale ne baisse sensiblement. 

Dans le contexte d’un bouleversement du commerce international, d’une incertitude persistante et d’une guerre potentielle avec l’Iran, les perspectives de croissance de l’économie sont plus fragiles que la plupart des observateurs ne le prévoyaient il y a un an.

 

Le taux de chômage continue de grimper, la confiance des consommateurs s’est effondrée au printemps, et les entreprises continuent d’hésiter à investir. Malgré un assouplissement décisif de la Banque du Canada, le marché de l’habitation reste chancelant.

La Banque du Canada a commencé à réduire les taux d’intérêt bien avant de nombreuses autres banques centrales, et a déjà décrété non moins de 225 points de base d’assouplissement. Certes, la Banque s’est inquiétée récemment de l’inflation plus ferme que prévu en avril. Cependant, fait important, cette hausse inattendue était sans doute attribuable davantage à la résilience des dépenses des consommateurs – surtout pour des services discrétionnaires non liés au logement – qu’aux répercussions des tarifs douaniers.

Nous prévoyons aussi un effet limité des tarifs de représailles qu’imposera le Canada sur les importations, de sorte que la politique monétaire restera flexible et jouera son rôle traditionnel d’amortisseur des chocs économiques. La banque centrale devra tenir compte de l’éventuel apport supplémentaire de dépenses gouvernementales, mais dans l’ensemble, elle a de la latitude pour réduire encore les taux d’intérêt au besoin.

Il y a deux volets de soutien budgétaire en jeu au Canada qui pourraient entraîner des risques de hausse et qu’il vaut la peine de surveiller.

Premièrement, le Canada possède une importante capacité de parer les chocs économiques si le besoin s’en fait sentir, indépendamment du paysage politique. Les niveaux d’endettement net des gouvernements restent faibles par rapport à la taille de l’économie, en comparaison d’autres économies avancées. Ce n’est pas aussi évident quand on voit le nombre décroissant d’économies cotées AAA. Il reste que les gouvernements provinciaux et fédéral ont signalé leur disposition à intervenir et soutenir au besoin les secteurs qui dépendent du commerce international.

Cette latitude budgétaire constitue un important filet de sécurité pour l’économie, avantage à ne pas sous-estimer, surtout par rapport à d’autres pays comparables (et les États-Unis). Du reste, il s’agit d’un changement depuis le début de l’année, quand il semblait que le Canada pourrait être seul à avoir besoin de moyens pour parer un choc commercial. Maintenant, d’autres pays ont entrepris une expansion budgétaire, ce qui aide le Canada à préserver son positionnement relatif.

Le nouveau gouvernement fédéral n’a pas encore présenté un plan de dépenses officiel, mais il y a eu des annonces dans un éventail de domaines qui pourraient aider à soutenir la croissance en 2025-2026. L’élimination d’obstacles au commerce interprovincial pourrait rapporter à long terme, favorisant la croissance de l’investissement et de la productivité. Des reports d’impôt, des programmes de prêt et des mesures d’assurance chômage aideront les secteurs liés au commerce international à affronter les perturbations à court terme. De récentes annonces en matière de défense pourraient contribuer considérablement à la croissance en 2026.

Deuxièmement, conséquence du choc commercial provoqué par les États-Unis, l’attention mondiale s’est portée sur les besoins de l’économie du futur, où les pays seraient mieux à même de les supporter. Les ressources du Canada – produits agricoles, énergie et minéraux critiques – sont de plus en plus précieuses pour l’économie mondiale, surtout dans un contexte d’expansion des dépenses en matière d’IA / gestion de données et de défense.

Il semble que les exportateurs canadiens soient moins visés par des tarifs douaniers américains particuliers, mais ils restent tributaires de la performance de l’économie américaine, en particulier dans le secteur manufacturier.

Voilà qui posait problème pour le Canada au lendemain du 2 avril, soi-disant « jour de libération » où les États-Unis ont imposé une profusion de tarifs douaniers à l’ensemble de leurs partenaires commerciaux. Le risque de récession en était augmenté aux États-Unis et, par conséquent, au Canada. Cependant, la désescalade des tarifs américains laisse entrevoir des perspectives de croissance lente mais résiliente aux États-Unis, ce qui améliore aussi les perspectives du Canada.

Malheureusement, la résilience des États-Unis semble être surtout assurée par le déficit gouvernemental exceptionnellement important et les dépenses des ménages pour des services, qui entraînent peu d’importations canadiennes.

Dans le secteur industriel américain, où le rôle du commerce international est bien plus grand, l’emploi manufacturier était en baisse de 0,7 % en mai par rapport à un an plus tôt. Des données préliminaires sur les offres d’emploi indiquent que l’embauche continue de ralentir alors que les tarifs douaniers font grimper les coûts et augmenter l’incertitude. Pour autant, nous ne prévoyons pas une récession aux États-Unis cette année, et c’est une bonne nouvelle pour les exportateurs canadiens. Dans la plupart des cas, ceux-ci ont encore accès au marché américain sans droits de douane.

 

La Réserve fédérale américaine a maintenu le statu quo ce mois-ci, malgré les demandes insistantes du président Trump qui voudrait une réduction des taux d’intérêt. À ses dernières réunions, s’inquiétant de l’inflation, le comité fédéral du marché a exclu une réduction des taux. Il laisse toutefois entrevoir deux baisses au cours de l’année.

 

Dans un récent discours, le gouverneur de la Banque du Canada Tiff Macklem maintenait le cap, affirmant que l’inflation est une menace. Il indiquait toutefois que lui et ses collègues membres du Conseil de direction « étaient d’avis qu’il pourrait falloir baisser davantage le taux directeur si les effets des droits de douane américains et l’incertitude continuaient de se répandre dans l’économie ». Pour la Banque, cela reste extrêmement hypothétique. Nous verrons deux nouveaux rapports sur l’inflation d’ici la décision de juillet de la Banque (le rapport de mai sort la semaine prochaine). La Banque voudra probablement voir deux rapports positifs avant d’envisager une réduction de taux. Quant au marché, il escompte actuellement une baisse de 25 points de base d’ici la fin de l’année.

« Si les droits de douane et les contre-mesures actuellement en place sont maintenus, l’expérience passée donne à penser qu’autour de 75 % des coûts attribuables aux droits de douane seront répercutés sur les prix sur une période d’environ un an et demi », a noté M. Macklem. Celui-ci a admis que l’inflation fondamentale est plus « vigoureuse » que prévu, et que « si la récente vigueur de l’inflation sous-jacente devait persister, il serait plus difficile de [réduire le taux directeur] ».

Cela dit, il a reconnu que les mesures de l’inflation privilégiées par la Banque (tronquée et médiane) pourraient légèrement surestimer l’inflation. Il a aussi souligné le choc structurel que le Canada doit absorber dans un monde de plus en plus incertain. On peut retenir de ces commentaires et du récent résumé des délibérations de la Banque que celle-ci sera portée à réduire encore les taux d’intérêt si l’inflation baisse et que le chômage continue d’augmenter. Il reste à voir quand elle le ferait, et de combien.

L’activité sur le marché de l’habitation continue de décevoir, même si les données de mai révélaient une modeste hausse des ventes. Le nombre d’inscriptions à la vente a bondi, augmentant l’inventaire de propriétés invendues. C’est le cas en particulier pour les condos dans le Grand Toronto et, dans une moindre mesure, en Colombie-Britannique.

La Banque du Canada devrait décréter de nouvelles réductions de taux d’intérêt avant la fin de l’année, et il y a d’occasionnels signes de progrès dans les négociations commerciales entre les États-Unis et le Canada. Il y a donc de l’espoir que davantage d’acheteurs se décideront bientôt à agir.

Le gouverneur de la Banque du Canada Tiff Macklem, a qualifié d’« excellente nouvelle » l’entente entre le premier ministre Mark Carney et le président des États-Unis Donald Trump pour finaliser un nouvel accord sur le commerce et la sécurité dans un délai de 30 jours. Il a aussi rappelé le risque persistant pour l’économie canadienne tant que les tarifs douaniers restent en place.

Nous prévoyons que la confiance continuera de revenir sur le marché immobilier à mesure que la désescalade des tarifs douaniers dissipera une partie de l’incertitude qui a plombé l’activité plus tôt cette année. Il reste que la tiédeur du marché du travail et la forte baisse de la croissance démographique continuera probablement de limiter les perspectives à court terme.

Nos prévisions de croissance ont été modérément rehaussées pour les États-Unis et le Canada. L’amélioration des perspectives pour le Canada sont principalement attribuables à la probabilité croissante de dépenses gouvernementales qui contribueront considérablement à la croissance d’ici la fin de l’année et en 2026.

Il faut noter que le Canada est la plus grande source de produits d’acier et d’aluminium importés aux États-Unis. La capacité excédentaire des États-Unis (souvent à coût bien plus élevé) pourrait leur être utile, mais ne suffira nullement à la demande. Par conséquent, les droits de douane majorés seront sans doute payés par les acheteurs américains plutôt que par les exportateurs étrangers (comme le Canada).

Le Canada reste en meilleure posture que les autres grands partenaires commerciaux des États-Unis. Il bénéficie d’un des meilleurs taux de tarifs douaniers, grâce aux exemptions au titre de l’ACEUM. Les premières données sur le commerce d’après la « journée de libération » d’avril ont confirmé que près de 90 % des exportations canadiennes (d’après nos calculs) continuent d’entrer aux États-Unis sans droits de douane.

• Nous avons révisé à la hausse notre prévision de croissance du PIB américain au T2, de 1 % à 2,5 % en taux annuel. Nous prévoyons qu’une forte hausse des importations au T1 (une anomalie statistique) s’inversera. La croissance moyenne au premier semestre est sans doute un meilleur indicateur de l’activité économique, mais elle continue de ralentir. Néanmoins, le ralentissement semble signaler davantage un apaisement graduel des marchés du travail que le début d’une récession.

• Les prévisions de croissance du PIB du Canada en 2026 ont été rehaussées de 0,3 points de pourcentage, passant de 1 % à 1,3 %. Le nouveau gouvernement libéral a annoncé des réductions de taxes et une augmentation des dépenses pour satisfaire aux engagements envers l’OTAN. L’augmentation des dépenses budgétaires fera grimper la croissance du PIB à la fin de 2025 et en 2026.

• Les projections visant le taux de chômage au Canada ont changé légèrement. Le taux de chômage a atteint 7 % en mai, mais le plafonnement des offres d’emploi indique que les embauches se sont stabilisées. Cela étant, nous croyons que le marché du travail ne se détériorera plus que de façon limitée, et que le taux de chômage ne dépasserait pas 7,1 % au T3.

• La croissance démographique a ralenti considérablement au Canada au T1 de 2025, ce qui amortira encore le marché de l’habitation.